Avant d’arriver au Myanmar, j’en avais entendu beaucoup de bien, tant pour la splendeur de ses paysages parsemés de pagodes dorées que pour la gentillesse des gens. Et en effet, dès les premiers moments dans ce pays, la bonté des birmans a su me conquérir. Ce pays est pauvre, le manque de moyens est palpable, et pourtant j’y ai rencontré une grande générosité et une belle richesse de cœur.
Le Myanmar, c’est Zar-Zar, rencontrée dans le bus pour Hpa-An, qui ne parlait pas un mot d’anglais. Elle m’a offert des petites noix croustillantes (aucune idée de ce que c’était mais c’était bon), et a insisté pour que je m’assoie près d’elle dans le bus car la place était vide. On ne se comprenait pas du tout, mais je n’oublierai pas nos éclats de rire face à notre impuissance à communiquer.
Le Myanmar, ce sont ces enfants de Hsipaw qui couraient après mon vélo en riant et en criant « bye bye, bye bye ! Hello, hello ».
Le Myanmar, c’est cette petite fille vêtue de rose, haute comme trois pommes – ou peut-être trois mangues- rencontrée au bord d’un chemin de campagne et qui a fouillé dans ses poches pour me tendre un tout petit bonbon mauve et sucré. Je crois que c’est le meilleur bonbon que j’ai mangé de toute ma vie.
Ce petit garçon, aussi, au sommet d’une pagode de Bagan, qui nous a expliqué plein de choses sur le paysage alentours et a refusé les sous que lui tendaient un touriste. Comme le touriste insistait avec son pourboire, l’enfant a sorti quelques cartes postales de sa poche, et n’a accepté de recevoir l’argent qu’en échange des images.
Et ce jeune homme à qui j’ai demandé mon chemin à Mandalay et qui est réapparu un quart d’heure plus tard sur sa moto afin de vérifier que je ne m’étais pas trompée et que j’avais bien compris ses explications. Et heureusement, d’ailleurs, car l’écriteau que je cherchais était sous mon nez mais écrit en birman. Autant dire que j’aurais erré longtemps…
Cet autre garçon, à Hpa-An, à qui j’avais également demandé mon chemin, qui m’a rattrapée en moto pour me dire qu’il allait justement dans ma direction et a insisté pour me déposer à l’endroit où j’aller. Il ne voulait pas d’argent. Je pense qu’il n’allait pas dans cette direction mais voulait simplement que je ne me sente pas gênée d’accepter son aide.
Et puis Kay-Kay, 14 ans, qui s’est installée tout simplement à ma table dans un ptit boui-boui de Hpa-An. Elle m’a expliqué qu’elle aimait parler aux étrangers, qu’elle voulait qu’ils se sentent bien dans son pays, que c’était important pour elle. Elle m’a parlé de son école, de sa famille. Puis elle a tenu à me faire découvrir un plat typique et a couru de l’autre côté de la rue pour m’acheter un plat de nouilles qui avait la saveur de la simplicité, de la gentillesse et de la générosité. Kay-Kay refusé mon argent elle aussi, et a en plus voulu payer ma boisson. Puis elle a disparu dans un grand éclat de rire.
Bref, tout ça m’a réchauffé le cœur. Merci à eux, merci à la vie de m’avoir offert ces précieux moments et ces rencontres furtives et pourtant inoubliables. Sourions à la vie, les amis ! C’est la seule et unique réponse valable. Je vais tâcher de m’en souvenir et de l’appliquer. Et merci de me donner un bon gros coup de pied quand j’oublierai.
Super article marino ! J’adore ta façon de décrire ce pays , je valide tout à fait 😉 tu aurai pu parler de ta rencontre avec les frenchy girls quand même !! Héhé !
À bientôt qq part sur le globe , des bizoo à toi et Chantal , Laura et Céline se joigne à moi bien sur <3
Mercii! J-ai mis le temps pour repondré, desolee… javais laisse un peu le blog de cote. J espere que tout va bien pour toi. Gros becs